Choisir une nouvelle lampe à photopolymériser
Pourquoi choisir une nouvelle lampe à photopolymériser? La plupart des composites sont photoinitiés par la camphroquinone (CQ) qui est un pic de l'absorption de la lumière à 470 nm, mais la CQ est un peu jaune et de nouveaux initiateurs Apparus, leur spectre d'absorption est décalé vers de petites longueurs d'ondes, peu adaptées au spectre étroit de certaines lampe polymérisation dentaire à LED Ces autres photoinitiateurs sont notamment:
La phénylpropanedione (PPD), sensible aux longueurs d'ondes entre 300 et 480 nm, avec un pic à 393 nm.Le monoacylphosphine oxyde ou MAPO, sensible aux longueurs d'onde composé entre 300 et 430 nm, avec un pic à 381 nm.Le bisacylphosphine oxyde ou BAPO sensible aux longueurs d'ondes composé entre 300 et 440 nm, avec un pic à 370 nm.
Les fabricants communiquent peu sur les photoinitiateurs utilisés et encore moins sur les longueurs d’ondes auxquelles ils réagissent.Seule une lampe à polymériser dentaire ayant un spectre au minimum de 380 à 480 nm permet de s’assurer de la polymérisation des composites modernes.La lampe Valo répond à cette problématique et permet aux praticiens de s’assurer de la bonne polymérisation de leurs reconstructions.
Les anciennes lampes à polymériser utilisaient soit des sources lumineuses émettant un rayonnement lumineux distribué sur un large spectre, soit des sources lumineuses produisant un rayonnement de spectre très étroit, voire monochromatique.Les premières sources utilisées en dentisterie avaient des ampoules halogènes ; puis, des lampes à arc ou à décharge furent utilisées et développées avec plus ou moins de succès. Ces technologies produisaient un rayonnement lumineux de grande étendue spectrale qui devait être limité par la mise en place de filtres optiques ; le rendement de ces sources était assez faible (20 à 30 %), leur coût d'achat et de maintenance élevé, et la quantité d'énergie absorbée pour leur fonctionnement ne permettait pas l'utilisation de batteries. De plus, beaucoup de chaleur était produite, d'où l'intégration dans ces lampes de ventilateur. Actuellement, les dispositifs utilisant des diodes électroluminescentes (LED) ont remplacé les lampes halogènes ; ces sources lumineuses délivrent un spectre de rendement amélioré, puisque la totalité de l'énergie produite est utile à la réaction chimique. Les lampes LED sont de plus, économes en énergie, donc aptes à être alimentées par une source autonome constituée de piles ou de batteries rechargeables.
Avec une bonne ergonomie, les dispositifs optiques ont été considérablement simplifiés, les sources LED étant généralement encapsulées dans des matériaux transparents ayant une transmission rapide, et dont la géométrie utilisée lors du moulage autorise la réalisation de dispositifs optiques intégrés, permettant de collecter et diriger l'énergie lumineuse produite. Cependant, bien que l'efficacité de la photo-réticulation dépende en premier lieu du photo-initiateur et de son aptitude à créer des macro-radicaux, sur des chaînes polymères par exemple, encore faut-il avoir des longueurs d'ondes compatibles avec le spectre d'absorption du photo-initiateur utilisé et bien positionner la source lumineuse (axe perpendiculaire et le plus près possible par rapport à la cavité)
Après questions-vente et questions: Contactez notre Service Clientèle. (Un représentant clientèle vous contactera pour vous).
S'il vous plaît Inscrivez-vous en premier si vous voulez plus tard modifier ou gérer les commentaires transféré par vous-même.