Les risques réels de la radiographie dentaire
Les risques réels de la radiographie dentaire
1. La nature de la pratique radiographique
Les pratiques en matière de prise de clichés médicaux ne sont pas identiques chez les chirurgiens-dentistes français et nos homologues américains. « La pratique américaine de la radiographie dentaire diffère sensiblement de la nôtre et, aussi bien sur le matériel que sur le contrôle des installations, nous n’avons rien à leur envier. En appliquant la réglementation, particulièrement abondante dans le domaine en France, la pratique des chirurgiens-dentistes est tout à fait sécurisée. Il ne faut surtout pas surréagir. Si les praticiens sont déjà respectueux des standards imposés, en effet, il n’y a pas de raison de s’alarmer ni de modifier ses comportements.
2.Les différences de matériel
L’étude américaine a pris en considération les radios rétrocoronaires utilisées pour le diagnostic d’atteintes carieuses et les radios panoramiques. Elle montre que la fréquence des méningiomes est plus élevée (de 40 % à 90 %) chez les patients qui avaient subi un grand nombre de radiographies rétrocoronaires. Par ailleurs, le matériel utilisé diffère sensiblement de part et d’autre de l’Atlantique.
3. Les biais de l’étude
L’étude américaine s’appuie sur des examens réalisés il y a plusieurs années et, pour certains patients, plusieurs dizaines d’années. Les doses de rayons X émises lors des radiographies dentaires actuelles sont bien inférieures à celles d’autrefois. Un appareil numérique permet une réduction de 50 % à 75 % des doses de radiations émises par les anciens appareils de radiographie argentique. Sur la forme, on peut interroger la fiabilité même des résultats obtenus et la méthode employée par les auteurs.
4.Des doses de radiation négligeables
La radiation effective générée par la radiographie dentaire est des centaines – voire des milliers – de fois moins importante que celles des examens médicaux courants (radio du poumon, scanner abdominal, etc.) et dans la plupart des cas, n’excède pas la radiation naturelle. « N’oublions pas que l’activité de radiographie dentaire n’est pas un gros pourvoyeur de rayons X, souligne Philippe Rocher. Elle correspond à quelques heures d’irradiation naturelle. Nous sommes constamment soumis à des irradiations telluriques, cosmiques, et même alimentaires. Celles-ci varient d’une région à l’autre en fonction de la nature du sol ou de l’altitude.
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